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Titre du blog : ................. L'Beauté .................
Auteur : LydieBellot
Date de création : 16-10-2013
 
posté le 10-04-2014 à 15:29:16

Historiquement parlant ...

  

 


 

Le blond vénitien:


Sous le règne de Catherine de Médicis, la France découvre les fards, importés d'Orient. Désormais, à la Cour de France, on se maquille les yeux, les cils et les sourcils à l'antimoine noir ; on porte du vermillon sur les lèvres, les ongles et les joues.
On va jusqu'à se rougir le bout des seins. Le teint diaphane est toujours de mise. Les courtisanes de Venise, considérées comme les plus belles femmes, véhiculent une nouvelle idée de la femme idéale, qui doit désormais être pulpeuse, avoir le teint pâle et les cheveux d'or (le fameux blond vénitien).

Secrets de beauté : Pour obtenir le blond vénitien, les femmes de la Renaissance s'enduisaient la chevelure d'un mélange de safran et de citron, puis restaient au soleil la tête couverte d'un chapeau sans calotte, pour se protéger le visage.

 

 

Histoire de la beauté — Le mascara tumblr mmb1ln1yVU1qadocxo1 500

 

 

Le mascara:

 

Si le fameux tube de mascara date des années 60, le concept de noircir ses cils est beaucoup plus ancien. Dans l’Antiquité, on recouvrait ses yeux, ses cils et ses sourcils d’une pâte à base de poudre d’antimoine (une roche noir bleuté) afin de les protéger de certaines maladies. Cet ancêtre du khôl était aussi supposé protéger des esprits malins l’âme de ceux et celles qui en portaient.

 

La pratique s’est prolongée jusqu’à la chute de l’Empire Romain et, si elle s’est poursuivie au Moyen Orient, a totalement disparu en Occident jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Si le maquillage a longtemps été considéré comme vulgaire et réservé aux « femmes de mauvaise vie », l’opinion devient moins radicale au moment de la révolution industrielle et les femmes se mettent à utiliser un mélange de suie et de jus de baies de sureau pour teinter leurs cils.

Il faudra encore attendre quelques années et le développement de la vaseline par un Anglais, un certain Monsieur Rimmel, pour qu’un produit de maquillage des cils soit créé. D’ailleurs, même si le nom officiel du produit est « mascara », le mot « Rimmel » est toujours employé.

Au même moment aux Etats-Unis, T.L.Williams invente le même type de produit pour sa soeur Maybel. Ils finiront par fonder le géant Maybelline, contraction des mots « Maybel » et « vaseline ».

Le produit se présentait alors sous forme de pastille et il fallait utiliser une petite brosse légèrement humidifiée pour prélever la matière.

 

On doit à Helena Rubinstein l’invention du mascara en tube qu’on connaît aujourd’hui. En 1957, elle crée la version fluide du mascara en cake. Il est alors présenté dans un tube et est vendu avec une petite brosse pour l’application.

Mais cette version du produit ne dure pas longtemps et est vite remplacée par un tube solide avec brosse intégrée. Le mascara moderne était né !

Depuis, le marché du mascara ne cesse de se développer : chaque marque propose plusieurs types de mascara selon les besoins de chacune. En 1980, des mascaras de couleur ont même été créés pour répondre aux envies des consommatrices.

 

 

Histoire de la beauté — Leye liner brigitte bardot in contempt is one of my all time favorite looks

 

 

L'eye-liner:

 

L’eye-liner, c’est le produit de maquillage yeux de biche par excellence ! En deux coups de pinceau, il fait le regard perçant et l’œillade mutine. S’il fait aujourd’hui partie de nos produits quotidiens, sais-tu qu’on soulignait déjà ses yeux il y a plus de dix mille ans ?

Les Mésopotamiens et les Égyptiens sont les premiers à avoir utilisé de l’eye-liner. Les femmes et les hommes utilisaient une pâte à base de graphite (élément minéral qu’on retrouve notamment dans les mines de crayons), de cuivre et d’antimoine (élément chimique semi-métallique) pour donner plus d’intensité à leur regard et pour protéger leurs yeux des rayons du soleil et des maladies.

Cette pâte était appliquée grâce à un petit bâtonnet en bois, en bronze ou en verre et conservée dans de petits pots joliment décorés.

 

Dans l’Antiquité, l’eye-liner était aussi censé protéger contre le mauvais œil. Il est resté populaire jusqu’à l’effondrement de l’Égypte antique et n’était que très peu utilisé sous les empires Romain et Grec.

L’eye-liner se fait discret jusqu’aux années 1920, où il refait surface grâce à la découverte de la tombe de Toutânkhamon par Howard Carter et George Herbert. Les yeux du jeune roi cernés de noir font rêver le monde entier.

Cette découverte coïncide avec le début de l’émancipation féminine : les femmes, inspirées par les stars hollywoodiennes, osent de plus en plus sortir maquillées en public. Les marques de cosmétiques sautent sur l’occasion et l‘eye-liner est sur toutes les paupières.

 

Pendant les années 1940, les femmes portent peu de maquillage à cause de l’effort de guerre (les matériaux utilisés pour créer les cosmétiques sont réquisitionnés pour fabriquer des produits répondant aux besoins militaires). Elles détournent leurs restes d’eye-liner et s’en servent pour tracer une ligne à l’arrière de leurs jambes pour imiter des coutures de bas, petit luxe devenu introuvable dans le commerce.

Les années 1960 apportèrent l’eye-liner liquide et la mode du « cat eye », popularisée par la française Brigitte Bardot ou encore l’italienne Sophia Loren. Les pin-up en font volontiers leur marque de fabrique. Dans les années 70, la mannequin Twiggy propage la mode du trait de liner très épais.

 

Dans les années 1980, l’eye-liner voit la vie en couleurs et se décline en bleu, en vert ou encore en violet. Dans les années 90, la gent masculine se réapproprie ce produit de maquillage de façon plus ou moins subtile. Jared Leto, Ozzy Osbourne, Johnny Depp… tous y vont de leur petit trait de liner.

Aujourd’hui, l’eye-liner est devenu un incontournable d’un grand nombre de trousses beauté ! On en trouve sous toutes les formes : liquide, gel, crème… Une fois son application maîtrisée, l’intensité qu’il donne au regard devient vite indispensable.

 

 

Le fard à paupières:

 

Les danseuses indonésiennes se maquillaient les yeux grâce à la poudre d'ailes de papillons, ces ingrédients naturels leurs permettaient d'obtenir des teintes irisées extraordinaires !

 

 

Histoire de la beauté — Le fond de teint 1945 pancake

 

 

Le fond de teint:

 

Mais si le fond de teint comme tu le connais est une invention récente, sache qu’on utilise des produits cosmétiques pour modifier l’aspect de la peau depuis l’Antiquité. Le maquillage du visage n’avait alors rien d’extraordinaire et hommes et femmes s’échangeaient poudres et fards gras librement.

En Grèce, on appliquait de la craie en poudre sur son visage pour le pâlir. À Rome, toujours dans l’optique de blanchir son visage, on utilisait une pâte terriblement toxique de blanc de céruse. Sa composition à base de plomb pouvait entraîner de graves problèmes de peau et même la mort.

Malgré sa dangerosité, cette recette est restée très populaire et, au Moyen Age, les femmes s’en tartinaient allègrement l’épiderme. Dans un style moins dangereux, les coquettes de l’époque appliquaient aussi du blanc d’œuf cru sur leur visage afin de lui donner un aspect lisse et sain. Et oui, le blanc d’œuf cru est l’ancêtre de nos bases de teint !

 

Pendant l’époque victorienne, les femmes utilisaient une mixture à base d’oxyde de zinc, de mercure et de nitrate d’argent pour blanchir leur peau. Heureusement pour la santé de leurs épidermes, la quête de la pâleur romantique finit par s’essouffler.

Il faudra attendre le XIXème siècle pour qu’une première version du fond de teint comme on l’imagine aujourd’hui soit créée. Cette invention est due au chanteur d’opéra et chimiste allemand Ludwig Leichner. Il s’agit alors d’un fard gras sous forme de stick formulé à partir d’ocre, de zinc et de gras de porc. Ce type de maquillage très épais et occlusif n’est alors utilisé que par les acteurs de théâtre.

Ces sticks restèrent très à la mode jusqu’à l’invention d’une version plus fluide et facile d’utilisation par le maquilleur Max Factor.

Le premier fond de teint à être proposé au grand public est le fameux Pan Cake de Max Factor, dans les années 30. Son rendu est beaucoup plus naturel sur la peau que celui des sticks et son format compact en fait un produit très simple à utiliser.

 

Les actrices de cinéma en sont folles et participent grandement à sa popularisation. Alors que les sticks étaient réservés aux théâtres et aux acteurs, le Pan Cake se porte sous toutes les lumières.

En 1940, une Américaine sur trois avait déjà acheté et utilisait Pan Cake. Ce produit existe toujours aujourd’hui, et si son packaging a changé, sa formule est restée la même.

Depuis le milieu du XXème siècle, l’offre s’est bien élargie et il existe autant de types de fonds de teint que de types de peau et d’envies. Les formules ont bien évolué et les ingrédients occlusifs des premiers sticks ont vite été remplacés par des composants plus doux pour la peau.

 

 

 

 

Les faux-cils:

 

C’est au réalisateur américain David Wark Griffith que l’on doit les premiers faux cils de l’histoire et ça remonte à 1916 : ce bon vieux David, qui voulait accentuer le regard de ses actrices, a eu l’idée de rajouter quelques postiches en cheveux humain par-dessus les cils des demoiselles pour un effet oeil de biche. Succès garanti : l’industrie de la beauté s’est empressé de reprendre le concept pour le commercialiser.

 

 

Histoire de la beauté — Le rouge à lèvres 1940s lipstick ad

 

 

Le rouge à lèvres:

 

Si l’invention du rouge à lèvres solide date du Xème siècle, le port sur les lèvres d’un produit coloré remonte à la civilisation mésopotamienne. Les femmes se servaient alors d’un mélange à base de pierres semi-précieuses broyées pour colorer leur bouche.

Dans l’Antiquité, on utilisait un mélange d’algues, d’iode et de brome pour teinter ses lèvres, ce qui donnait une jolie couleur entre le bordeaux et le pourpre mais surtout de nombreuses maladies. Dans un style moins dangereux mais plus Koh-Lanta, Cléopâtre appliquait sur ses lèvres un mélange d’insectes broyés.

On doit au physicien et grand chirurgien arabe Aboulcassis l’invention du rouge à lèvres solide, au Xème siècle. Au même moment en Europe, l’utilisation du maquillage était bannie par l’Église.

Le maquillage des lèvres redevient populaire au XVIe siècle, tout d’abord en Angleterre. À la cour d’Elizabeth I, on utilisait un mélange de cire d’abeille et de colorants naturels pour farder sa bouche.

 

L’usage du rouge à lèvres et du maquillage en général ne redevient populaire qu’au XIXe siècle. La marque Guerlain commercialise ses premiers bâtons de rouge dans les années 1880. L’actrice Sarah Bernhardt participe largement à la popularisation du maquillage des lèvres en osant porter du rouge en public, ce qui ne se faisait pas du tout à cette époque. Le produit se présente alors dans des petits boîtiers en métal plus ou moins précieux.

Le tube de rouge à lèvres comme on le connaît aujourd’hui apparaît en 1920 et est vite démocratisé par des marques comme Estée Lauder et Elizabeth Arden. Dans les années 30, Elizabeth Arden est la première à proposer des rouges de différentes couleurs.

 

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le rouge à lèvres devient rare et est même vendu au marché noir car certains des ingrédients qui le composent sont indisponibles.

Après la Seconde Guerre mondiale, le phénomène pin-up et les icônes d’Hollywood finissent de populariser le port du rouge à lèvres.

 

Le rouge dit intransférable est créé par Hazel Bishop dans les années 1950.

Les années 1970 voient l’apparition de rouges à lèvres dans des couleurs plus originales : bleu, vert, argenté… Le rouge à lèvres noir est très populaire dans les années 80.

Depuis, le marché du rouge à lèvres ne cesse de se développer : nouvelles textures, nouvelles couleurs, formules « intelligentes » qui s’adaptent à toutes les carnations… Notre bâton de rouge n’a pas fini de nous étonner !

 

 

Histoire de la beauté — Le parfum parfumrenaissance

 

 

Le parfum:

 

Si le parfum en bouteille est une invention relativement moderne, l’attrait pour tout ce qui sent bon remonte à la période de la préhistoire. On brûle alors du bois et des résines végétales pour parfumer une pièce ou un endroit précis.

D’ailleurs, le mot parfum vient du latin « per fumum » qui veut littéralement dire « par la fumée ».

En Égypte ancienne, les prêtres fabriquent des onguents et des crèmes parfumées à partir de fleurs de lotus, d’iris, de térébenthine et de myrrhe. Au départ, ces produits odorants sont exclusivement réservé à des fins religieuses (embaumement, offrandes…), puis leur utilisation se démocratise. Jusqu’à la mort de Cléopâtre, on utilise des huiles parfumées aussi bien pour se soigner que pour le plaisir de sentir bon.

 

Sous l’Empire romain, les huiles et autres crèmes parfumées sont à nouveau réservées à une utilisation religieuse et sacrée. Leur usage finit malgré tout par se populariser et rentre dans les habitudes d’hygiène des Romains. L’empereur Néron est d’ailleurs particulièrement friand des huiles parfumées qu’il laisse brûler pendant de longues heures lors des fêtes orgiaques qu’il a l’habitude d’organiser.

L’adoption du christianisme comme religion officielle fait reculer l’usage profane du parfum dans l’Empire romain. L’utilisation d’huile parfumée et d’encens dans les églises est popularisée par l’empereur Constantin.

Si l’Empire romain délaisse l’utilisation de produits parfumés, les pays du Moyen-Orient ne s’en lassent pas. On doit d’ailleurs à un chimiste persan appelé Avicenne l’invention du procédé de la distillation, qui consiste à extraire le parfum par vapeur d’eau.

Le XIIe siècle voit le développement de l’art de la parfumerie grâce à la multiplication des universités, au boum de l’alchimie et à la maîtrise de la distillation. Contrairement à ce qu’on peut parfois entendre, Godefroy de Montmirail et ses petits copains connaissaient l’usage du savon et n’utilisaient pas leur bouteille de N°5 que dans leur baignoire.

 

Le premier parfum liquide à base d’alcool est créé en 1371 pour la reine Elisabeth de Hongrie. D’après la légende, ce parfum à base de romarin aurait maintenu la reine au top de sa forme physique grâce à des vertus rajeunissantes.

Le règne de Catherine de Médicis voit l’usage du parfum se populariser. On s’en sert pour sentir bon mais aussi pour tenter de masquer les odeurs désagréables dues à une mauvaise hygiène. Les gants parfumés sont alors très à la mode, tellement que 1656 voit la création de la corporation des gantiers parfumeurs de France qui obtient le monopole de la distribution des parfums.

Le milieu du XVIIIe siècle marque le passage de parfums très puissants destinés à cacher les mauvaises odeurs, à des senteurs plus délicates. Si Paris est réputé pour la qualité de ses produits parfumés, la ville de Grasse devient le centre de leur fabrication.

 

C’est au XIXème siècle que la parfumerie, sur le modèle de l’industrie tout entière, va connaître sa révolution. Les progrès de la chimie organique conduisent à la fabrication de molécules de synthèse reproduisant les qualités olfactives des essences les plus rares.

Les parfums se consomment alors sous forme de sels de bain, de sachets pour les armoires à linge ou de pastilles à brûler. Le vaporisateur, inventé en 1870 par l’écrivain Brillat-Savarin, simplifie l’usage des préparations alcoolisées.

Au XXe siècle, le parfum fait de plus en plus rêver. Des maisons comme Lalique et Baccarat mettent leur talent au service de la production de flacons sublimes plébiscités par les collectionneurs.

En 1925, le mythique N°5 de Chanel voit le jour. Dans les années cinquante, les parfums masculins prennent à leur tour leur essor.

Aujourd’hui, le parfum se décline sous toutes les formes et pour tous les budgets. Et il fait partie du quotidien de bien des gens au XXIème siècle !

 

 

Histoire de la beauté — Le shampoing romanceofperfume00clifiala 01601

 

 

Le shampoing:

 

Si le mot « shampoing » (shampoo en anglais, qui vient de l’hindi champna qui désigne une plante dont les fleurs sont utilisées pour réaliser des huiles odorantes pour le massage des cheveux) n’est apparu qu’au XVIIIe siècle, le fait de se laver les cheveux remonte à l’Antiquité.

Les femmes et les hommes utilisaient alors de l’argile, des décoctions de plantes ou du henné pour nettoyer leur cuir chevelu. Le savon, inventé à la même époque, était aussi utilisé pour se laver les cheveux mais sa composition à base d’alcali était irritante pour les yeux et la peau.

Au Moyen-Âge, les femmes portaient les cheveux très longs. Pour les nettoyer, elles utilisaient des onguents à base de graisses animales et des infusions de plantes. Le blond étant alors très à la mode, elles fabriquaient une lotion formulée à partir de noix, d’alun et de pomme de chêne pour décolorer leur chevelure.

 

À la Renaissance, les femmes suivaient les recettes de beauté des cheveux de l’apothicaire français Michel de Nostradamus. À la fin du XVIème siècle, l’utilisation de l’eau pour la toilette est déconseillée à cause des maladies qu’elle véhicule. On utilise alors des poudres à base d’argile (l’ancêtre du shampoing sec !) pour dégraisser les racines. Ces poudres parfumées servaient aussi à masquer les odeurs dues au manque d’hygiène.

Le shampoing comme on l’envisage aujourd’hui apparaît à Brighton, en Angleterre, au milieu du XVIIIème siècle, avec l’ouverture par l’Indien Sake Dean Mahomed des Bains de vapeur indiens de Mahomed, une sorte de hammam où les clients recevaient des massages du cuir chevelu à partir d’huiles végétales. Cette technique devint si populaire que Mahomed fut nommé très officiellement Chirurgien Shampouineur du roi George IV et de son frère Guillaume IV.

 

Au fil du temps, le sens du mot « shampouiner » a évolué : de « massage du cuir chevelu », il veut aujourd’hui dire « lavage des cheveux avec du savon ». Les coiffeurs utilisaient alors une pâte réalisée à partir de paillettes de savon et de plantes pour nettoyer et lustrer les chevelures de leurs client-e-s. On doit à Kasey Hebert l’invention de ce premier shampooing baptisé « Shaempoo ».

Au XIXe siècle, les cheveux ne sont pas la priorité et les femmes se les lavent tous les trimestres, les lotions trop fréquemment utilisées semblant provoquer des maux de tête. Ce n’est qu’au XXème siècle que l’hygiène reprend toute sa place. En 1934, les grosses campagnes publicitaires du shampoing Dop, premier shampoing grand public, sensibilisent les Français-es, qui adoptent de nouvelles habitudes.

 

Dès les années 1990, les coiffeurs deviennent de véritables stars et lancent leurs propres lignes de produits qui font fureur en grande distribution comme en parfumerie.

Aujourd’hui, le shampoing n’a plus pour unique but de nettoyer les cheveux. Il peut aussi protéger les cheveux colorés, débarrasser le cuir chevelu des pellicules et éliminer les frisottis. Les shampoings bio et naturels sont les grands chouchous de ces dernières années pour leur douceur et leur empreinte écologique faible.

 

 

 

 

 

Commentaires

Lydie17 le 14-04-2014 à 01:52:23
Merci
wolfe le 13-04-2014 à 15:52:12
Bonjour

Très belle couleur

Bonne journée!