Depuis longtemps, le tatouage fait couler beaucoup d’encre. Et encore plus aujourd’hui où cette pratique se démocratise quand elle était encore l’apanage des tolards, des rebelles il y a peu.
Mais sortons des sentiers battus : au même titre que n’importe quel art, la pratique du tatouage a une histoire et des mouvements, des tendances et des techniques différentes et des gens qui l’exercent comme n’importe quel artiste. De la même manière que la peinture ou le cinéma, la pratique du tatouage révèle des aspects ethnographique, sociologique et esthétique. Selon les civilisations, les classes sociales elle aura une signification différente. Aujourd’hui, une personne sur dix en France est tatouée. Pourtant, malgré cette banalisation, le tatouage reste mystérieux et fascinant. Si fascinant qu’il commence à gangrener les hautes sphères de la mode.
Une mode tellement suivie et généralisée que « la mode maintenant, ça commence à être de ne pas avoir de tatouages ».
Plus qu’une mode éphémère ou qu’une simple trace d’encre de chine sous l’épiderme, le tatouage est sans aucun doute une des formes d’expression artistique les plus anciennes et les plus riches que l’humanité ait connu. Objet d’une éternelle fascination, le mystérieux tatau (du tahitien ta pour « dessin » et atua pour « esprit, dieu ») a accompagné l’évolution de l’homme en racontant son histoire à travers sa peau.
Ainsi, si se tatouer était auparavant un signe de marginalisation réservé aux punks et aux bad boys, désormais tout le monde se tatoue, pour différentes raisons. Exprimer son amour pour quelqu’un, marquer un événement fort, illustrer ses passions etc ...
Sentant la tendance, les maisons de couture s’inspirent elles-aussi de la culture tatouages dans leurs collections. On se souvient de la collection «Tattoo Heart » de Gucci, dont les sacs et chaussures étaient comme empreints de tatouages. Mais aussi de la collaboration entre Louis Vuitton et le tatoueur Scott Campbell. Il y a deux ans, Chanel a même provoqué des émules en proposant aux modeuses des tatouages éphémères, très délicats et féminins et reprenant les motifs chers à la maison.
Du côté des cosmétiques, les maisons ont elles-aussi suivi la tendance: Diesel a ainsi sorti son parfum Only The Brave Tattoo, gravé par le tatoueur californien Mister Cartoon, star de la profession, suivi de près par Cacharel avec son film publicitaire basé sur la pratique du tatouage.
Ainsi, les marquages du corps tels que les tatouages sont le miroir de l’intériorité, des sentiments ou de la souffrance de l’individu qui écrit sur son corps comme il pourrait le faire sur une ardoise.
Commentaires
Merci beaucoup c'est gentil :-)
bonjour
oh bravo pour la photo du jour !
joli le blog et intéressante .
bonne journee
pouty